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Elle est l'arbe de la berge le fleuve coule entre ses lienes le vent parsème de katouri |
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le visage calme de l'eau et ses dents blanches illumminent la nuit aux pieds des rapides |
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Elle écarte ses doigts mouvants et des îlots de résistence accueillent mon Exil |
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Je me noie dans la riviére Je m'égare dans les bois La nuit aux pieds des rapides |
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soutient l'unité de son corps et la grâce naturelle des ses gestes rigoreux |
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j'entre seul et nu dans le fleuve ses yeux ignorent mon (amour) |
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bel îlot de résistence elle contemple la certitude de trois siécle de pmarronnage. ELIE STEPHENSON |